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双语阅读 “中国冒险家们:僧人法显和玄奘。”——法国作家 连载10—《丝绸之路 自我 ...

2020-2-4 10:14| 发布者: 海芬心语| 查看: 317| 评论: 0

摘要: 双语阅读 “中国冒险家们:僧人法显和玄奘。”——法国作家 连载10—《丝绸之路 自我之路》

往日阅读:

双语阅读 “丝绸之路就像是身体感的溶剂。”——法国作家 连载9—《丝绸之路 自我之路》

双语阅读 “丝绸之路就像是身体感的溶剂。”——法国作家 连载8—《丝绸之路 自我之路》

双语阅读 “有差异,但不是完全的不同。”——法国作家 连载7—《丝绸之路 自我之路》

中国冒险家们:僧人法显和玄奘

Des aventuriers chinois : les moines Fa Xian et Xuan Zang

第二部分 人物

几个世纪以来,丝绸之路一直都是充满碰撞和争议的所在。它像是各种事件聚集的剧场,而其后果是足以影响到全球的(当时人们认为地球是平的,而且只是由欧亚大陆和非洲大陆的一部分组成的),但它也是由人物的历史编织而成的,那些出众的,令人惊叹的人物:法显,玄奘,马可•波罗,伊本·白图泰,郑和……他们或是来自中国,或是来自欧洲,或是来自伊斯兰的土地。

从宏观的角度来看,听诊器先是作为装饰品,而后才成为少数先驱者使用的听诊方法。


2.1中国冒险家们:僧人法显和玄奘
 
法显(337年-422年),在公元5世纪,在中国大量的佛教徒中,他是第一个到印度去朝圣的僧人。

法显从西安出发,穿越戈壁沙漠,到达和阗。和阗王国在很长一段时期以来都是健陀罗文明的重要连结点。
无论是在欧洲还是在中国,健陀罗文明都是鲜为人知的。它是各个文明交汇的地方,所以也是各种奇思妙想汇聚的地方。那里的人们想象着在希腊,在罗马,那里的人都有着狗的头,两个头或是独眼……
在将近一千年的时期内,尽管附近的环境几乎是沙漠,这个毗邻不毛之地塔克拉玛干大沙漠的王国,确保了中国与西方各国之间的,在经济,宗教,文化……等方面的接触。
在唐王朝开始衰弱的时候,丝绸之路也不再活跃,于此同时和阗王国的财富也消失了。中国与和阗王国之间的关系是相互依存的一个典型范例,某些中国的编年史将之解释为一种向中国皇帝归顺的关系,他们送上的礼物被认为是一种表达忠诚的方式。
事实上,班超(32年-102年),中国历史上最伟大的将领之一,他曾实现了汉武帝的梦想:在三十一年的时间里,平定西域五十多个国家. 征服了丝绸之路沿途的王国(楼兰,和阗和喀什)。这些王国从那之后就归顺了中国并送上贡品。但是,这个微妙的进贡和接受进贡的系统,异族通婚的系统,是个对于外交很有效的结构,也是非常脆弱的。
随后,法显离开了和阗王国,这个王国在丝绸之路上扮演了很特别的角色,发挥了非常特殊的作用以及联姻的关系(见下文)。他穿过印度并乘船去往锡兰(斯里兰卡)。他有没有什么激动人心的发现呢(参考上文注释)?总而言之,法显很荣幸地受邀参加了佛牙庆祝法事,佛牙是非常稀有的神圣遗物。他在岛上还遇到了很多阿拉伯商人,在默罕默德创立伊斯兰教并开始圣战的两个世纪之前。所有这些地方当时都曾是佛教的领地,但伊斯兰教很快就改变了它们。
在这一时期,尤其是在印度,伴随着罗马帝国的崩塌,在“罗马和平”时期的末年,佛教似乎是人类唯一的美好未来的愿景。而另一方面,中国和它的草原邻国之间的关系逐渐由战争转变到了外交,其中包括中国公主和“蛮族”国王的联姻。

很多来源于中国的知识技术,都是被那些送出去联姻的公主带过去的,为了巩固与缔约国之间的良好关系。相对地,中国的皇帝往往也会接纳一些公主。例如,敦煌莫高窟第61号窟的壁画(见下文),就描绘了一位捐赠人的扈从,在其中我们能够辨认出维吾尔族的公主与和阗的公主。这种做法在那个时代一夫多妻制的情况下,当然是非常容易实现的。皇帝的后宫可能拥有数百名妇女。所以很容易找到几个可以去做“外交”的公主。
其中最著名的一个联姻,发生在公元420年,它导致了蚕种被带到了和阗王国。和阗国王希望养蚕业能够落户在他的国家。他希望能够破解丝绸的秘密。例如,很久之前的罗马时期,罗马人认为蚕丝是由树木本身产生出来的:“说到赛里斯这个国家(中国),我们就会谈到绒毛树,这种特产于他们国家的树木,覆盖着一层细细的绒毛,这就是我们做衣服用的材料。”(老普利尼,公元23年-79年)。和阗国王成功地说服了他未来的妻子,给他带来了蚕卵。

尽管将蚕种运出中国的领土是绝对禁止的。然而,这位公主似乎与她的新丈夫有着更密切的关系,她将蚕卵和桑树种子藏在自己的头发中带到了和阗国。

这只是个蚕种起源的传说,将丝绸制造的技术扩散出中国的,并不是某位公主的头发,在那几年间里,并没有这样的一位公主,丝绸的生产技术其实是在几个世纪之后,被另一个佛教的僧人传播出去的,他就是玄奘(602年-664年)。
与此同时,和阗国逐渐成为了著名的丝绸生产中心。事实上,在一个拜占庭的传说中提到,丝绸是被两个来自和阗的僧人带去那里的。他们将蚕茧和桑树的种子藏在了自己中空的手杖中。
玄奘是中国历史上一颗耀眼的明珠。他生活在唐朝,这是中国历史上的盛世时期,特别是在文化知识方面。唐朝的皇帝的确接纳了大量的外国学者,天文学家,医生,数学家……
也可能这种行为,是与他们要找到“长生不老药”的渴望有关,汉朝的皇帝就曾沉迷其中。

玄奘的故事就像其他的探险家们一样,中国梦。也是由一个梦开始的,他被这个梦说服,出发前往印度诸国。然而,在7世纪时,中国的皇帝正处在与他们的游走邻国突厥的新战争中,突厥是匈奴人的后裔,所以所有去往西方的旅行都是绝对禁止的。
其时,玄奘说服了一些守卫,都是像他一样的佛教徒,从而得以离开中国,他穿越了戈壁沙漠。他的旅途并不是一帆风顺的,因为刚刚走出沙漠,他就遇到了强盗,但他很幸运地逃脱了。
随后,玄奘遇到了突厥的大可汗,然而当时是战争状态。之后他穿越了一个新的沙漠,抵达了萨拉班德,在通过巴米扬时,两座在悬崖峭壁上开凿的大佛给他留下了深刻的印象,这就是阿富汗的塔利班2001年炸毁的那两座。
然后,玄奘到达了健陀罗的古都,白沙瓦。这个城市已经进入衰落期,但还是到处都能看到希腊影响力的痕迹(生活方式,建筑,雕塑……),这些都加强了这个来自中国的参观者的感觉:在遥远的西方存在着一个伟大的文明。
随后,玄奘继续他的旅程,他参观了印度南部,对于那里拉惹的军队留下了深刻的印象,500头大象,20000名骑兵和50000名步兵!显而易见地,在中国之外还存在着其他的伟大文明。
然后,玄奘跟随着佛陀的脚步,去往舍卫城,那是古印度的佛教圣地,佛陀曾在那里度过25个雨季,之后是菩提伽耶,佛陀悟道之处……在那烂陀,古印度的佛教学术中心,他充满激情地深化了自己的知识,就像当时在那里的上万个僧人一样。在那烂陀,他研究了语言学,逻辑学,语法学,梵语和佛教教义《瑜伽师地论》。随后他前往孟加拉和锡兰岛。
 
法语版
Deuxième partie Les personnages 
Les Routes de la Soie ont été à travers les siècles un lieu de rencontre et controverses. Elles ont été le théâtre d’événements aux conséquences planétaires ( à l’époque la planète était plate et n’était constituée que de l’Eurasie et d’une partie de l’Afrique ), mais elle sont tissée d’histoires d’hommes, d’hommes étonnants tels, entre autres : Fa Xian, Xuan Zang, Du Plan Carpin, G. DeBrouck, Marco Polo, Bar Sauma, Ibn’Battuta, Zhang He.... venant de Chine, d’Europe, de terre d’Islam. 
Remisant le macroscope, le décor étant posé, passons au stéthoscope, à l’auscultation de ces quelques défricheurs. 
2.1 Des aventuriers chinois : les moines Fa Xian et Xuan Zang (602-664) 
Fa Xian (法显) (337-422), au 5e siècle, fut le premier moine d’une longue série de bouddhistes chinois à
faire le pèlerinage
aux Indes. 
Parti de Xi’an il traversa le désert de Gobi et arriva à Khotan. Le royaume de Khotan était resté longtemps lié à la civilisation du Gandhara. 
Le Gandhara était très peu connu tant des Européens que des Chinois. Il était le lieu de multiples fantasmagories. On imaginait en Grèce puis à Rome que ses habitants avaient des têtes de chien, deux têtes ou un seul oeil... 
Pendant près d’un millénaire, malgré un environnement particulièrement hostile, le royaume, limitrophe du désert aride de Takla-makan a assuré l’interface entre la Chine et les territoires de l’Ouest, au plan économique, religieux, culturel... 
La fortune de Khotan a disparu quand la dynastie Tang s’est affaiblie, et que les Routes de la Soie ont perdu de leur activité. Les relations entre Chine et Khotan sont un bel exemple d’interdépendance que certains chroniqueurs chinois interprétaient un peu rapidement comme une relation de soumission à l’empereur de Chine, les cadeaux réciproques étant compris à sens unique comme allégeance reconnue. 
En effet Ban Chao (32–102), l’un des plus grands généraux de l’histoire de la Chine avait réalisé le rêve de l’empereur Wudi : « s’emparer » des royaumes jalonnant les Routes de la Soie (Loupant, Khotan et Kashgar). Ces derniers semblaient payer désormais tribut à la 
Chine. Mais ce qui avait été instauré était un système subtil de dons et contre- dons, de mariages croisés, une construction diplomatique efficace quoique fragile.. 
Puis Fa Xian quitta ce royaume de Khotan qui a joué un rôle très particulier dans l’histoire des Routes de la Soie ( cf infra ). Il traversa les Indes et s’embarqua pour Ceylan (Serendip). Y fit-il des découvertes enthousiasmantes ( cf. note supra ) ? Il participa en tout cas à la fête en l'honneur de la dent de Bouddha, une des rares reliques sacrées. Il rencontra aussi de nombreux commerçants arabes dans l'île, deux siècles avant que Mahomet ne fonde l’Islam et n’incite à la guerre sainte. Toutes ces terres étaient alors encore bouddhistes, avant que l’islamisation ne les transforme radicalement. 
A cette époque, et aux Indes particulièrement le bouddhisme semblait être le seul avenir de l’humanité avec l’effondrement de l’empire romain, la fin de la « Pax Romana ». D’autre part les relations entre la Chine et ses voisins des steppes progressivement basculaient de la guerre à la diplomatie, entre autre par des mariages de princesses chinoises avec des rois « barbares ». 
Les sources chinoises font état de plusieurs exemples de transferts de connaissances par ces princesses données en mariage, pour sceller de bonnes relations entre les États. En miroir, l’empereur de Chine accueillait volontiers quelques princesses. Par exemple les fresques de la grotte 61 à Dunhuang ( cf. infra ) représentent un cortège de donatrices parmi lesquelles on peut identifier des princesse ouïgoures et khotanaises. Cette pratique était bien sûr facilitée par la polygamie pratiquée à l’époque. Le gynécée de l'empereur pouvait compter des centaines de femmes. Il était donc facile de faire de la place à quelques princesses « diplomatiques ». 
Le mariage le plus célèbre est celui, qui s’est passé en 420, et a entraîné la transmission du ver à soie au roi de Khotan. Ce roi désirait installer dans son pays une activité de sériciculture. Il en avait percé les secrets. Nous étions déjà loin du temps où les Romains par exemple pensaient que les arbres eux-mêmes produisaient la soie : « En parlant du pays des Sères (la Chine) nous avons parlé des arbres à laine, arbres de leur contrée qui portent un duvet dont on fait des étoffes » (Pline l’ancien. 23-79 de notre ère). Le roi de Khotan réussit à convaincre sa future épouse de lui procurer des vers à soie. 
Or la sortie du territoire chinois en était absolument interdite. Pourtant la princesse plus liée semble-t-il à son nouvel époux qu’à ses origines apporta ces oeufs de ver à soie bombyx et des graines de mûriers cachés dans sa coiffure41
Cette anecdote fondatrice de la diffusion de la technique de fabrication de la soie hors de Chine ne fut pas rapportée par Fa, qui manqua la princesse à quelques années près, mais par un autre moine bouddhiste, quelques siècles plus tard, Xuan Zang (玄奘) (602-664).
En attendant le Khotan était devenu un centre reconnu de production de soie, qui même exportait ses techniques, répétant l’histoire initiale. En effet une légende de Byzance racontait que la soie y avait été apportée par deux moines venant de Khotan. Ceux-ci auraient dissimulé cocons et graines de mûriers dans leur cannes, creuses. 
Xuan Zang est un caillou blanc dans l’histoire chinoise. Il vivait sous la dynastie Tang, époque faste dans l’histoire de la Chine, en particulier en matière de connaissances. Les empereurs de cette dynastie ont en effet accueilli de nombreux savants étrangers, astronomes, médecins, mathématiciens.... 
Il est possible que cette démarche soit liée à leur souci de trouver eux aussi « la drogue d’immortalité » qui obsédait déjà les empereurs de la dynastie Han. 
L’histoire de Xuan commença, comme celle d’autres explorateurs, par un rêve qui l'a convaincu de partir aux Indes. Or à cette époque, au 7e siècle, les empereurs chinois étaient à nouveau en guerre avec leurs voisins nomades les Gökturks, 突厥, descendants des Xiongnus, et tout voyage vers l’ouest était absolument interdit. 
Xuan Zang put cependant convaincre quelques gardes, bouddhistes comme lui, et quittant la Chine, il traversa le désert de Gobi. Son voyage ne fut pas de tout repos car à peine sorti du désert il fut attaqué par des voleurs auxquels il échappa heureusement. 
Il put rencontrer ensuite le grand Khan des Gökturks, malgré l’état de guerre. Puis après une nouvelle traversée de désert il arriva jusqu’à Sarabande, étant très impressionné au passage par deux Bouddhas géants creusés dans la falaise à Bamiyan, ceux que les talibans afghans ont dynamités en 2001. 
Puis Xuan atteignit l'ancienne capitale du Gandhara, Peshawar. La ville était déjà en déclin, mais les traces de l’influence grecque étaient visibles partout ( mode de vie, architecture, statuaire... ) et renforçaient le sentiment pour les visiteurs chinois de l’époque qu’une grande civilisation existait au loin, à l’ouest. 
Poursuivant son voyage, Xuan Zang visita le sud de l’Inde où il fut impressionné par l’armée du Râja, 500 éléphants, 20 000 cavaliers et 50 000 fantassins ! Décidément d’autres grandes civilisations existaient.
Il suivit ensuite les routes de Bouddha, vers Sravasti où Bouddha avait passé vingt-cinq saisons des pluies, puis Bodh-Gaya où Bouddha avait atteint l’Illumination... A Nālāndā, la grande université antique de l'Inde, il approfondit avec passion ses connaissances comme les dix mille moines présents à l’époque. Il y étudia à ses dires, la logique, la grammaire, le sanskrit et la doctrine bouddhique yogācāra. Puis il se dirigea vers le Bengale et vers l’île de Ceylan. 
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