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双语阅读 “有差异,但不是完全的不同。”——法国作家 连载7—《丝绸之路 自我之路》 ...

2020-1-30 11:25| 发布者: 海芬心语| 查看: 621| 评论: 0

摘要: 双语阅读 “有差异,但不是完全的不同。”——法国作家 连载7—《丝绸之路 自我之路》
往日阅读:
双语阅读 “穿越沙漠之旅,自我之路。”——法国作家 连载6—《丝绸之路 自我之路》
双语阅读 “穿越沙漠之旅,自我之路。”——法国作家 连载5—《丝绸之路 自我之路》
双语阅读 “所有未来的游走生活。”——法国作家 连载4—《丝绸之路 自我之路》
有差异,但不是完全的不同。

Différent mais pas Autre.


从炎黄到汉唐,华夏一直拥有北部和西北的大片草原牧区,它具有制造强悍性格的造血功能,历史上广阔草原为华夏民族培育无数强兵猛将和杰出帝王。 中国古言道: “关西出将,关东出相”,列士武臣,多出凉州,土风壮猛,便习兵事。 汉唐时期,中国雄才大略的帝王之所以大为经营西域,紧紧抓住西北草原不放,就是深深懂得这片草原维系着中华文明的根,而游走精神和性格是支撑中华的脊梁。
因此,丝绸之路诞生了,它是皇帝幻想长生不老不死的结果。 事实上,为了得到十万汗血宝马,汉武帝首次授权可以使用蚕丝作为交易的手段,这才让蚕丝得以流出中国。 直到那时为止,之前任何出口蚕丝的行为都会被处以死刑。 汉武帝的这个决定,对于整个亚欧大陆产生了难以估量的巨大影响。 汉武帝的愿望是用这些汗血宝马装备他的军队,这种马比中国传统的马更高大。 张骞似乎曾经提及,汗血宝马能够背负起一个穿着盔甲全副武装的男人!
中国将这些张骞第一次出访时发现的汗血宝马的拥有者,称为大宛。 大宛国是一个多民族混居的国家,就居住在粟特古国和巴克特里亚古国(今天的乌兹别克斯坦)。 月氏王国,中国的特使已经见过的那个国家,他们的人民也已经被同化了。 这些大宛人(可能也被翻译为大爱奥尼亚)实际上是亚历山大大帝的希腊军队的后裔,他们在两个世纪之前创建了大部分的带有防御工事的城市。

天马来兮从西极,
经万里兮归有德。
承灵威兮降外国,
涉流沙兮四夷服。
天马来出月支窟,
背为虎文龙翼骨。
——范晔《后汉书》
定居民族的生活方式,与游走民族的生活方式截然不同,中国人习惯了与他们国境之外的游走民族进行对抗交锋。 大宛人有着印欧大陆的传统,语言和城市文化,是他们在欧亚大陆发展出了葡萄栽培技术,和马匹的品种改良。 成功出使西域的张骞,惊讶于临近诸国的风俗习惯和国家人民与自己本国的不同。 难道中国不是唯一的天之子吗? 不是唯一的文明之国吗?
为了区别于附近的游走邻邦,来自中国的旅行者将这些遥远地区的人民视为与自己相同的人,将他们命名为“秦人”,意为他们是和中国人一样的文明人。
“这个国家的人都很高大,而且五官端正; 他们与中国古代中央王国的人非常相像,这也是为什么我们称这个国家为大秦(伟大的秦)。  
然而,不幸的是这种邻里关系并不是总是和平的。 这些大宛人(或说是大秦人)拒绝向汉王朝出售这么多的马。 于是,固执的汉武帝派出四十万大军攻打大宛国,但是这只军队被击败了。
最终,汉武帝靠着强大的军队成功征服了大宛国。 通过谈判,他得到了三千匹大宛马。 最终到达中国的时候,这些马只剩下了一千匹,同时带回的还有苜蓿的种子,这使得汉帝国终于得到了优质的牧草。
这个地区的亚历山大大帝军队的后裔做了什么呢? 他们的存在是一系列惊人巧合的结果。 故事发生在张骞出使西域的两个世纪之前,伴随着亚历山大大帝(公元前356年-公元前323年)攻城略地的征服之旅……亚历山大大帝二十岁时登基为马其顿国王。 八年后,他已经征服了整个波斯帝国,抵达了印度的边界,连接起了东方和西方。 他自称不仅是“imperator”,即皇帝,还是“cosmocrator”,即世界之主。 亚历山大大帝是个天才的战略家,但却是个糟糕的管理者,由于酒精中毒亚历山大大帝很年轻就死去了,而他庞大的帝国也随着他一起消失了。 有一次,在一个纵酒作乐的聚会上,亚历山大大帝谋杀了自己最好的朋友,直到最后的日子,悔恨仍然折磨着他。
定居民族和游走民族之间的对抗带来了(参考上文)两个需要区分的方面,libido dominandi(权力意志)和libido sciendi(对知识的渴求),这是人类欲念的两个刻面。 我们可以说,亚历山大大帝绝对是人类欲念的代表性的人物。 他将求知欲(libido sciendi)和权力意志(libido dominandi)结合到了一起,求知欲推动着他将领土拓展到了世界的尽头,权力意志让他梦想着掌控世界,还有第三种形式: libido sentiendi,感官的快感。 他身体力行地实践了圣保罗所描述的,关于肉体强烈贪婪欲望的所有刻面: “淫乱,腐化,放荡,狂热崇拜,仇恨,纷争,嫉妒,狂怒,争执,纠纷,分歧,羡慕,狂饮,狂欢。 
两千年之后,弗洛伊德重新提起了这种欲望(libido)的研究,并将之称为“那些冲动的能量(……),我们可以用爱的名义理解所有这些冲动。”
同时,亚历山大大帝的导师,哲学家亚里士多德,没有能够遏制住皇帝这种容易走极端和易怒的天性。 但也正是这种能量导致了世界的开放性。  
由于亚历山大大帝被困在他永无止境的欲望中,他甚至不知道,是他奠定了丝绸之路的基础,和他身后的一切发展方式的基础。 实际上,在他死后,他的将军的确建立了希腊-佛教帝国,实现了先帝诸教合一的梦想。 特别正是在这里,诞生了健驮逻艺术,它是希腊艺术与印度传统佛教相遇的结果,正是他们制造出了第一尊佛陀造像。
“健陀逻”是个音译,如果是意译,这个国家叫香遍国,也叫香花国。 在世界古代史上,健陀逻是个声名显赫的大国。 在中国战国时期,马其顿的亚历山大大帝率兵东征,打到这里,带来希蜡文化,形成举世文明的健陀逻艺术,健陀逻艺术主要成份是佛教艺术。 在许多的冒险,入侵,吞并……之后,这些领土构成了丝绸之路的基石,也成了它的税务官。

这些事件。 国王的大臣,欧迈尼斯首次创办了探险旅行相关的传记刊物,不幸的是相关的文本已经遗失了。 没有消失的是亚历山大大帝建立的,一条从希腊到中国边境的,建有防御工事的城市链条。
正是有了这个网络,使得丝绸和其他的珍贵商品得以在欧亚两个大陆之间安全地运输。
实际上,亚历山大想要追逐的是什么?正式的说法是,他被一个渴望激励着,他渴望建立一个共同的文化体系,一个世界性的帝国,聚集起所有的人民。但是他同样认为,他真正的父亲是埃及人的神或是半神的法老,通过他非凡的成就来看,这极有可能是他寻找了一生的秘密,也是导致他追寻长生不老的原因,在埃及,美索不达米亚,印度和中国的边界,或是在粟特人的土地上。
游走民族一旦集合起整个民族的力量,抓住一次机会便可以武力入主中原,再经过短短的几代,就可以把华夏民族的力量,几千年时间创造出来的文明成果学到手,甚至还超过你一头。 而缺乏进取精神的汉民族,虽然文化比草原民族先进,但是它不得不依靠定期或不定期的输血为生。 如果几百年不进行一次大规模狼性血液的输血,它的骨头就软得难以支撑华夏大厦。 中国的古言道: “五百年必有王者兴”。 实际上真正的“王者”就是游走精神和性格,而某个具体的王者,就是游走精神和性格的某个代表人物。  
因此,丝绸之路是由两个伟大的人,和他们不朽的梦想造就的,一个是亚历山大大帝,一个是汉武帝。 巧合的是,当张骞抵达巴克特里亚时,希腊殖民者刚刚被游走民族大月氏驱逐。 但是希腊化的浸透仍然非常的强烈。 亚历山大大帝将一个公主嫁给了粟特人,并且留下了希腊本源和东方传统相互混合的文化作为遗产。
另外,就是这个婚姻激怒了亚历山大大帝的老朋友们,他们从十一年前开始追随着他出征,他们认为亚历山大正在越来越不“希腊”。 这种反抗迫使亚历山大大帝返回了希腊。
实际上,这并不是导致他死去的原因,因为他很快就死在了返回的路上,可以说他逃离了所有的危险,所以他仍然被他的梦想推动和保护着。
在欧洲,亚历山大大帝的帝国在罗马军团的强大实力前崩塌了,这一切虽然远离丝绸之路,然而……亚历山大大帝的征程强烈地影响到了欧洲和中国的历史。 事实上,在他征程的早些年间,他曾征服了法老王的埃及。 埃及当时正被希腊统治着,托勒密变成了一个巨大的粮仓,在公元前30年,它被罗马人觊觎并征服。 从此以后,轮到罗马人来控制地中海沿岸了。
丝绸之路连接的是什么?罗马皇帝奥古斯都(公元前63年-公元14年)经由他征服埃及的征程,通过与周边邻邦的联系,进入阿克苏姆。那些拥有季风现象知识的人,可以做到任由风推动着他们直达印度,甚至还可以追随着季风的脚步返回。
这片海域在一段时间内取代了陆路通道,它可以运输体积更加庞大笨重的货物,特别是装着葡萄酒和橄榄油的大瓮。 数百条船离开希腊和意大利,通过红海抵达印度。 那些船能够一直开到中国。
这片海域曾经活跃非常,罗马的精英分子变得富有,认为这都源于罗马的统治,即“罗马帝国统治下的和平”,战争带来了战利品,殖民地带来了税收。
他们热衷于来自东方国家的产品: 胡椒,珍贵的宝石,丝绸,他们用黄金交换这些产品,这些黄金的主要来源是贝提卡的金矿,罗马在西班牙的殖民地  然后,当贸易活动越来越多后,罗马人派人前往中国,带去成罐的酒,橄榄油,洋葱,坚果和棉花。
在隋王朝(581年-605年)结束了中国的战乱,并夺回了西部的领土之后,陆路贸易开始复兴。 但巩固和发展是由随后的唐王朝(618年-907年)来完成的,这个时期也是中国的“黄金时代”。
然而,这次丝绸之路的重启只是暂时的。 陆地丝绸之路真正决定性的新突破是从9世纪(唐朝末年)开始的,由于阿拉伯航海艺术的大发展:海上运输已经抢走了大部分的跨洲货运。

法语版
1.4 Différent mais pas Autre 
Et c’est ainsi que naquirent les Routes de la Soie, conséquence d’un fantasme d’immortalité. En effet pour se procurer les chevaux, dix mille, Han Wudi autorisa pour la première fois que la soie soit utilisée en guise de paiement, et passe ainsi les frontières de la Chine. Jusqu’à ce moment l’exportation de soie était punie de mort. Cette décision eut des effets incalculables, sur toute l’Eurasie. 
Le souhait de Wudi était d’équiper sa cavalerie de chevaux de qualité, plus grands que les poneys chinois traditionnels. Ces chevaux de Ferghana qu’avait évoqués Zhang semblaient capables de porter un homme en armure ! 
Les chevaux célestes arrivent, venant de l’extrême occident. 
Ils ont traversé les sables mouvants, Les neuf barbares ont été soumis. 
Les chevaux célestes arrivent,
Sortis de l’eau d’une source.
Comme les tigres, leur épine dorsale est double,
Ils sont changeants comme des dragons. 
(Fan Ye Le livre des Han Postérieurs) 
Les Chinois nommaient Dayuan les possesseurs de ces chevaux que Zhang Qian avait repéré lors de son premier voyage. C’était un peuple mêlé, habitant les anciens royaumes regroupés de Sogdiane et de Bactriane ( aujourd’hui en Ouzbékistan ). Des Yuezis, la population qu’avait rencontrée l’émissaire chinois, s’étaient aussi assimilés. Ces Dayuan (peut-être traduction de « Grand Ioniens ») étaient en fait les descendants de l’armée grecque d’Alexandre, qui avait fondé la plupart des villes fortifiées deux siècles plus tôt. 
Peuple sédentaire leur mode de vie tranchait avec celui des nomades que les Chinois avaient coutume de rencontrer au-delà de leurs frontières. De langue et de tradition indo- européenne, de culture urbaine, c’est eux qui avaient développé la viticulture dans cet zone de l’Eurasie, ainsi que l’amélioration des races de chevaux. Les ambassadeurs chinois qui succédèrent à Zhang Qian furent étonnés de la proximité des habitudes et de l’organisation de ces populations avec les leurs propres. Les Chinois n’étaient-ils pas les seuls fils du Ciel ? Les seuls civilisés ? 
Contrairement aux proches voisins nomades, les voyageurs chinois s’identifiaient à ces populations lointaines, au point de les désigner comme « Qin », comme chinois. 
« Les gens de ce pays sont tous des habitants de haute taille et ont des traits réguliers ; ils sont analogues aux habitants du Royaume du Milieu et c’est pourquoi on appelle ce pays Da Qin (les grands Qin) »
Pourtant, malgré cette proximité la relation ne se fit pas pacifiquement. Ces DaYuan (ou DaQin) refusèrent de vendre tant de chevaux. Alors Wudi, obstiné, envoya une armée de quarante mille hommes contre eux, mais cette armée fut défaite.
Il réussit finalement à vaincre les résistances par l’envoi d’une armée plus puissante encore. Et une négociation fut réalisée, mais pour trois mille chevaux seulement. Mille en fait in fine arrivèrent en Chine ainsi que des graines de luzerne qui permirent enfin d’obtenir des pâturages de qualité dans le Royaume du Milieu. 
Que faisaient dans ces régions les descendants de l’armée d ‘Alexandre ? Cette présence est le résultat d’une étonnante série de coïncidences. L’histoire a commencé deux siècles avant le voyage de Zhang Qian, avec les conquêtes territoriales d’Alexandre (356-323 avant notre ère).. 
Alexandre avait accédé au trône de Macédoine à vingt ans. Huit ans plus tard il avait soumis la totalité de l’empire perse et atteint la frontière de l’Inde, reliant ainsi l’orient et l’occident. Il se voulait non « imperator », empereur, mais « cosmocrator », maître du monde. Génie de la stratégie mais mauvais administrateur, son vaste empire disparut avec lui, lui qui fut sans doute emporté si jeune par son alcoolisme. Il avait par exemple, lors d’une beuverie, assassiné son meilleur ami, acte funeste dont le remord le rongea jusqu’à ses derniers jours. 
La confrontation entre sédentaires et nomades m’ a amené ( cf supra ) à distinguer la libido dominandi ( la volonté de puissance ) et la libido sciendi ( la soif de savoir ), deux facettes de la concupiscence. On pourrait dire qu’Alexandre est la figure absolue de la concupiscence . 
Il associa en effet à la soif de connaître ( libido sciendi ) qui le poussa au bout du monde, à la volonté de puissance ( libido dominandi ) qui le fit rêver d’être maître du monde. Quant à la troisième forme : la libido sentiendi, l’abandon au plaisir des sens, il pratiqua avec ardeur toutes les facettes décrites par saint Paul de la convoitise de la chair : « Fornications, impureté, débauche, idolâtrie, haines, discorde, jalousie, emportements, disputes, dissensions, scissions, sentiment d’envie, orgies, ripailles »
Deux millénaires plus tard Freud reprit l’étude de cette libido, appelant ainsi « l’énergie (...) de ces pulsions qui ont à faire avec tout ce que l’on peut comprendre sous le nom d’amour ».
En attendant l’enseignement du philosophe Aristote qui fut son précepteur n’a pas suffi pour endiguer la nature excessive et colérique de l'empereur. Et c’est de cette énergie qu’est née l’ouverture du monde. 
Car Alexandre, pris au piège de ses désirs insatiables a, sans même le savoir, jeté les fondements des Routes de la Soie, et ce de façon post-mortem. A sa mort en effet ses généraux fondèrent des empires gréco-bouddhique qui réalisèrent le rêve de syncrétisme de l'empereur défunt. C'est là en particulier que naquit l'art du Gandhara qui par la rencontre de l'art grec et de la tradition bouddhique indienne produisit les premières représentations de Bouddha. 
Après de multiples péripéties, invasions, fusions ... ces territoires furent le creuset des guides des Routes de la Soie, et de ses percepteurs de taxe. 
De nombreux chroniqueurs antiques ont décrit les exploits d'Alexandre ( Quinte-Curce, Plutarque... ). Toutefois, ce ne sont pas des sources de première main, car celles-ci ont toutes disparu à l'exception de quelques fragments. Alors que de nombreux témoins consignèrent les événements par écrit. Chancelier du roi, Eumène le premier avait tenu un journal de bord de l’expédition, texte malheureusement disparu. Mais ce qui n’a pas disparu c’est le collier de villes fortifiées construite par Alexandre le Conquérant depuis la Grèce jusqu’aux frontières de la Chine. 
Et c’est ce réseau de places fortes qui a rendu possible un transport sécurisé de la soie et des autres richesses en transit entre les deux bords du continent eurasien. 
Après quoi Alexandre courait-il en fait ? Officiellement il était animé par le désir de fonder une culture universelle, un empire cosmopolite qui rassemble tous les peuples. Mais il pensait parallèlement que son vrai père était un Dieu Egyptien ou un Pharaon demi-dieu, et à travers ses conquêtes extraordinaires, il est fort probable qu’il ait cherché lui aussi toute sa vie les secrets qui le mèneraient à l’immortalité, en Égypte, en Mésopotamie, en Inde et aux frontières de la Chine, ou au pays des Sogdiens. 
Ainsi les Routes de la Soie sont-elle tissées de deux rêves d’immortalité, celui d’Alexandre, puis celui de Wudi.Coïncidence encore, quand Zhang Qian est arrivé en Bactriane les colons grecs venaient d'en être chassés par les nomades Yuezis. Mais l’imprégnation grecque était encore très forte. Alexandre avait épousé une princesse sogdiane et laissé en héritage une culture hybride entre les principes grecs et les traditions orientales. 
C’est d’ailleurs ce mariage qui avait déclenché la colère des plus vieux compagnons d’Alexandre, eux qui le suivaient depuis onze en de campagne, et qui trouvaient qu’il était de moins en moins « grec ». Cette révolte l’obligea à accepter de revenir en Grèce.
Ce à quoi il ne put en fait se résoudre puisqu’il mourut rapidement sur le chemin du retour, lui qui avait échappé à tout les dangers tant qu’il avançait, protégé par son rêve. 
En Europe son empire s’écroula devant la force des légions romaines, loin des Routes de la Soie et pourtant .... Le périple d’Alexandre a influencé fortement l’histoire commune de l’Europe et de la Chine. En effet aux premières années de ses conquêtes il avait soumis l’Egypte des pharaons. L’Egypte désormais sous domination grecque, les Ptolémés, devint un extraordinaire grenier à blé que convoitèrent et conquirent les Romains en 30 avant notre ère, Romains qui étaient désormais à leur tour les maîtres du bassin méditerranéen. 
Quel lien avec les Routes de la Soie ? Le premier empereur romain, Auguste ( 63 avant notre ère - 14 de notre ère ) par sa conquête de l’Egypte entra en contact avec un peuple voisin, les Axoumites. Or ceux-ci avaient la connaissance du phénomène de mousson, qui permet de se laisser pousser par les vents jusqu’aux Indes et d’en revenir de même suivant les saisons. 
Cette voie maritime a supplanté pour un temps la route terrestre, Elle permettait de transporter des biens plus volumineux, des amphores de vin et d'huile d'olive en particulier. Plusieurs centaine de bateaux quittaient la Grèce ou l’Italie, pour rejoindre l’Inde en passant par la Mer Rouge. Les navires pouvaient pousser jusqu’en Chine. 
Cette voie maritime fut très active car l’élite romaine devenue très riche grâce à la domination romaine, « Pax Romana », tiraient profit des prises de guerre et des taxes sur les colonies. 
Les riches romains étaient férus des produits venant des contrées à l’Est : poivre, pierres précieuses puis soie qu’ils échangeaient surtout contre de l’or, essentiellement des monnaies frappée à partir du minerai extrait des mines de Bétique, la colonie romaine d’Espagne. Puis quand le commerce s’est intensifié les Romains ont envoyé vers la Chine, des amphores de vin, d’huile d’olive, des oignons, des noix et du coton. 
La voie terrestre reprit après la pacification opérée en Chine par la dynastie Sui (581-605), et la reconquête des territoires de l’Ouest. Reconquête consolidée et développée par la dynastie suivante des Tang (618-907), sous laquelle s’est déroulé « l’âge d’or chinois ». Cette réouverture pourtant ne fut que provisoire. Les Routes de la Soie terrestre ont été de nouveau définitivement dépassées dès le 9e siècle ( à la fin de la dynastie Tang ) à cause du grand développement de l’art nautique arabe : les transports maritimes ont happé l’essentiel du fret transcontinental. 
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